Arrivée à Valparaiso : il fait chaud, très chaud… tellement chaud que j’oublie ma veste dans le bus, heureusement c’était pas une Gore-Tex, mais bon elle était bien pratique quand même. Je me renseigne au bureau de la compagnie de bus, le gars (pas très serviable) me dit de repasser le lendemain matin, mais évidemment pas de trace de ma veste ; j’espérais quand même la retrouver sans me faire trop d’illusions, ben oui ici c’est pas le Japon, où quand tu oublies quelque chose quelque part tu es sûr de le retrouver (véridique, déjà testé).
J’ai adoré flâner dans le labyrinthe de ruelles de Valparaiso, ville portuaire mystérieuse qui a inspiré poètes, peintres, écrivains (et d’ailleurs j’ai été également très inspirée pour mes photos) : les perspectives qui changent à chaque pas, les vieux ascenseurs brinquebalants qui permettent de monter sur les collines (cerros), les murs couverts de tags tous plus beaux les uns que les autres, et les chats vautrés au soleil. Je vous mets ce que le Petit Futé a écrit à leur sujet, j’ai trouvé ça rigolo : « Ce sont des matous au caractère bien trempé, habitués à la rue, à la rapine, connaissant le vaste monde par les récits que leur en font leurs confrères félidés, passagers clandestins des bateaux en provenance d’Asie, d’Océanie et même d’Orient ».
J’ai trouvé une certaine similitude entre cette maison et le fameux pigeonnier d’Eguisheim…
Voici ce que le poète Pablo Neruda écrivit sur la ville : « Valparaiso m’usurpa, me soumit à sa domination, à son éclat : Valparaiso est un agglutinement, une grappe de maisons folles ». Ici se trouve l’une de ces maisons, La Sebastiana, que l’on peut visiter.
Avant de partir pour Santiago, j’ai passé l’après-midi en terrasse avec un apéro pisco sour, un bon repas, une vue magnifique et un petit chachat qui est venu faire la sieste sur mes genoux. Trop bien…
Toutes les photos sont dans Chili Valparaiso (désolée j'ai déjà pas mal trié mais il en reste encore beaucoup à regarder...vu que j'ai pas trop le temps en ce moment, aller y jeter quand même un oeil, vous aurez votre dose de couleurs pour la journée!), ah oui au fait j’avais oublié de vous dire la même chose pour Mendoza (photos dans l’album Argentine Bariloche-Mendoza), mais je pense que maintenant vous commencez à avoir l’habitude. Encore merci pour tous vos commentaires, encore désolée si je n’ai pas toujours le temps d’y répondre, mais je les lis toujours avec beaucoup d’attention !
Message perso pour Aurée-Anne : dis, j’aimerais bien avoir de tes nouvelles, mais je n’ai pas ton mail (je ne peux pas avoir le mail des personnes qui s’inscrivent à la newsletter), donc si tu peux m’envoyer un message sur yahoo ou facebook ; tu vois, même à l’autre bout de la planète, je repense encore à toute l’équipe de Gréoux et surtout à notre super équipe kiné !!!